Les figures de l'ombre de Theodore Melfi
ce film, tiré d'une histoire vraie, relate la participation de 3 femmes noires, dans les années 60, au programme Mercury de la Nasa.
Dotées de capacités exceptionnelles, en ingénierie, en mathématiques et en informatique, ces trois femmes, évidemment confrontées, à l'époque au plafond de verre blindé racial et sexiste de l'Amérique, auquel n'échappe pas la NASA, tentent d'exister.
Par diverses interventions décisives, elles contribueront au succès de l'envoi du premier américain dans l'espace, John Glenn.
C'est évidemment romancé, les situations sont probablement manichéennes et étudiées pour susciter de l'émotion chez le spectateur.
Mais j'ai beaucoup aimé, car ça me parlait de mes rêves à moi, d'un monde dans lequel le rationnel ET le merveilleux triomphaient de l'imbécillité humaine.
Aujourd'hui, le combat sexiste et racial est (en passe d'être..) gagné, mais bizarrement, comme un écho résonne en moi cette nouvelle version du plafond de verre : le pouvoir et l'argent contre cette science qui venait de remporter un round.
Ce combat là est , je crois, en passe d'être perdu.