La mémoire des étoiles. De Jack Vance.
Jack Vance, le maitre incontesté du conte interstellaire, le Zola des étoiles. Je tombe par hasard sur ce bouquin en librairie.
C’est effectivement un roman du Maitre, inconnu de moi. Une de ses dernières œuvres avant sa disparition.
J’ai eu un peu de mal au démarrage.
J’ai trouvé le rythme lent, ampoulé. Un peu comme un retraité, élégant et cultivé, à la caisse d’un supermarché, qui se croit obligé de plaisanter, croit il, galamment, avec la caissière, qui elle, a pour mission de rester polie, alors que la file d’attente des autres consommateurs s’allonge derrière…
Surs les 700 et quelques pages de l’histoire, il en a bien fallu 200 avant que de l’ancien volcan, renaisse le feu .
Mais il est re-né.
L’histoire finit par s’emballer, après ce laborieux préchauffage digne d’un diesel des années 70. Et j’ai retrouvé le Maitre, qui a même poussé le soin jusqu’à articuler le long préambule avec les évènements suivants , avec une logique et une maestria éclatante.
Qu’on se rassure, l’orphelin amnésique, obscurément promis à un destin galactique, s’en sort pas trop mal : épaulé par ses joyeux compagnons, il triomphe des méchants et épouse la belle.
Ouf, mon souvenir de l’idole a eu chaud.

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