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WIKIPEDIA -- Edouard Daladier, né à Carpentras (Vaucluse) le 18 juin 1884, mort à Paris le 10 octobre 1970, est un homme politique français, figure du Parti radical. Dans les années trente il fut plusieurs fois Président du Conseil (Premier ministre).
L'HOMME DE MUNICH Initiateur le 7 juin 1933 du "pacte quadripartite", signé avec le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie afin de favoriser l'intégration de l'Allemagne au sein de la Société des Nations, il est signataire, en tant que président du Conseil, des accords de Munich en 1938. Opposé à la négociation avec Hitler, il ne signe ces accords qu'à contrecœur, poussé par la politique d'apaisement des britanniques Chamberlain et Lord Halifax. Par ailleurs, les informations de l’état-major français déplorant la faiblesse de son aviation, le désir de ne pas engager le pays sur la voie d'une nouvelle guerre contre l'Allemagne, le fort courant pacifiste présent en France, tout ceci l'incite à ratifier ces accords issus d'une rencontre qu'il qualifiera plus tard de "traquenard".
Après la signature des accords, à son retour en France, Daladier imagine qu'il sera hué pour avoir cédé à Hitler, les accords de Munich octroyant aux nazis une partie de la Tchécoslovaquie sans contreparties significatives, hormis des promesses de paix. Au Bourget, à sa sortie de l'avion, il est à sa grande surprise acclamé : en effet, on le voit comme le sauveur de la paix. Il se serait alors exclamé, selon Saint-John Perse qui était près de lui : " Ah les cons ! S'ils savaient ! ". Dans ses Mémoires, Daladier dira de façon plus modérée : "Je m'attendais à recevoir des tomates et j'ai reçu des fleurs".-- WIKIPEDIA
Rédigé le 20/12/2016 à 23:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
.. d'une grande à un grand
Rédigé le 14/12/2016 à 23:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Toujours chez Bragelonne,
Les Chants de la terre lointaine de Arthur Clarke
Pas la meilleure des œuvres de l'auteur, loin de là.
On retrouve les constantes clarkiennes, amour de la technologie, optimisme envers le futur, un fond de métaphysique, et une volonté d'exalter tout ça en sentimentalisme rousseauiste.
Mais ça manque de souffle.
Quitte à célébrer le progrès je préfère Heinlein
Quitte à magnifier les sagas interstellaires, je préfère Brackett
Quitte à réfléchir à la place de l'homme dans tout ça, je préfère Asimov.
Mais Clarke est un de ceux qui m'ont instillé la SF dans le cerveau, alors rien que pour ça, je l'ai lu.
Et puis les livres de Bragelonne, sont BEAUX
Rédigé le 14/12/2016 à 22:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
8h du mat j’ai des frissons … euh non, j’arrive au boulot.
Mon téléphone clignote furieusement de partout, toutes ses petites LED frénétiquement et alternativement criantes d’un appel au secours luminescent.
Je décroche le combiné.
La voix suave standard me dit :
« Vous avez des nouveaux messages dans votre boîte vocale ».
Problème : je n’ai pas, n’ai jamais eu, et ne souhaite pas avoir de boîte vocale sur cet appareil. C’est un droit inaliénable que même la constitution de 1984 (le roman) n’a pas osé abroger.
Pas de notice disponible, ni dans aucun bureau des collègues du même service, car, selon l’avis majoritaire : « on nous a installé ça sans rien nous dire et sans nous donner le mode d’emploi » ce qui est devenu la norme tristement banale dans cette entreprise déglinguée.
Mais bon sang, m’insurgé-je, soyons moderne, ils en parlent surement dans notre intranet.
Et me voilà en train de chercher, dans la meule de foin des messages lénifiants comme quoi on est une équipe vachement solidaire, l’aiguille du mode d’emploi du téléphone en question.
JE LE TROUVE !
JE LE TELECHARGE !
JE L’OUVRE !
Je balaye rapidement les 172 pages qui m’expliquent que c’est un jeu d’enfant de faire du phone brain storming à quatre tout en enregistrant la conversation sans qu’on m’entende quand je prends un appel d’une cinquième personne sur un poste interne, et j’arrive au paragraphe sur la boite vocale qui me dit que le code par défaut est « xxxxx ».
OUF
Je tape le code par défaut, dès l’injonction de la voix suave standard.
Celle-ci me répond « désolé, je ne connais pas ce numéro » et m’invite à recommencer.
Au bout de 3 essais de « xxxxx » celle ci me répond de sa voix douce que ma boite vocale est verrouillée.
Puis elle se tait.
Un dernier coup d’œil agacé au mode d’emploi me laisse une lueur d’espoir.
« si votre boite vocale est verrouillée, appelez le xx xx xx xx xx »
J’appelle …
Vivaldi … ou Pachelbel, à moins que ce soit du Bach ou du André Rieu
Puis un message de la société [ baragouin anglais se terminant par « service »] m’informant que mon appel peut être enregistré pour des raisons d’amélioration de ma satisfaction.
Et au cas où je n’aurais pas compris, le même message en anglais.
Je commence à supputer que ma société déglinguée a cru bon d’externaliser la maintenance de ses téléphones, et qu’un cadre aux neurones formatés a du calculer que ça couterait moins cher.
Au bout de dix minutes de Fauré, ou de Mozart, à moins que ce soit du Verdi., ça décroche et une voix nettement moins suave que celle de mon téléphone me demande pourquoi j’appelle.
Je tente d’expliquer mon souci, elle m’interrompt aussitôt pour me demander si je suis en France (OUI) dans quel département à quelle ville à quel site à quel numéro et donc m’annonce triomphalement que je m’appelle « XXXX XXXXX » ce que je savais déjà. Elle enchaine en me disant : « et donc vous avez oublié votre numéro de boite vocale ? »
Je lui réponds que non, que je n’ai jamais eu etc. ….., mais elle s’en fout, visiblement ça ne rentre pas dans les cases à cocher de son logiciel de traitement des réclamations de la clientèle.
Bref elle me donne un « numéro de dossier » à 10 chiffres (mazette !) et me rassure en me disant que le service technique va me rappeler sur mon portable… il suffira de leur donner ce numéro pour qu’ils interviennent.
Je dis au revoir poliment, histoire de ne pas entamer mes chances de pouvoir récupérer mon téléphone. Je regarde ma montre, il est 9h00…
11h00 mon téléphone fait toujours l’arbre de Noël clignotant, je me suis occupé à autre chose. Mon portable sonne. C’est un « technicien ».
« C’est vous qui avez oublié votre code de boite vocale ? »
« Oui », réponds-je d’une voix soumise et résignée.
« Bon je vous ai remis le code standard : (et il me cite le code du début)… »
Mon cœur a à peine le temps de marquer une tachycardie passagère qu’il a déjà raccroché sans que j’ai pu lui expliquer que j’ai déjà tapé le code etc…..
Je décroche mon téléphone, et la voix suave m’invite à taper ce code.
Je le tape précautionneusement, envisageant déjà de passer commande à un hacker russe d’un virus pour détruire la société [ baragouin anglais se terminant par « service »].
MIRACLE !
La voix suave me déclare que j’ai UN message, depuis 15 jours….
C’est mon pote machin, qui m’annonce qu’il peut manger avec moi ce midi (c'est-à-dire il y a 15 jours…) .
« Fin des nouveaux messages »
Je ne lâche pas l’affaire, je vais dans
« réglages paramètres »
« supprimer boite vocale »
« Oui je suis sur »
« je confirme »
« je valide »
Je raccroche.
Il est midi.
Fugitivement, je me demande combien de voitures, ou d’ordinateurs, ou de … téléphones, fabrique un chinois en 4 heures.
Mon regard glisse sur le calendrier annuel offert par un partenaire commercial ; plus que xxx jours avant la retraite.
La vie est belle.
Rédigé le 08/12/2016 à 14:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le joueur d'échecs de Stefan Zweig
Ca se lit rapidement, c'est une grosse nouvelle (ou un tout petit roman...)
C'est évidemment très daté, à lire en prenant en compte le contexte de l'époque, 1938, la montée du nazisme, les personnes qui ont pu le fuir, et le suicide à venir de l'auteur, en 1942
Bref, pas folichon.
C'est l'histoire, le temps d'une croisière, de l'affrontement d'un surdoué aux échecs, mais inculte en tout le reste, sorte de force brute, antipathique et calculatrice sur l'échiquier, et d'un érudit autrichien, cultivé et raffiné, qui a appris les échecs en captivité, pour ne pas devenir fou aux mains de la Gestapo. C'est métaphorique certainement, écrit avec raffinement, mais peut être pas assez développé.
Merci Alexandre pour la découverte de cet auteur !
Rédigé le 06/12/2016 à 23:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
est décédé.
Là encore, peu de nos jeunes mesurent la liberté de ton qu'ils lui doivent.
Rédigé le 05/12/2016 à 21:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lecture, SF.
"Dragon Déchu" de Peter E Hamilton, que je ne connaissais pas, et présenté comme une auteur renouvelant le genre du "Space Opéra".
Les critiques n'hésitent pas à le comparer à Asimov, Heinlein, Anderson ou Clarke. Hum ....
Franchement j'ai ramé pour parcourir les plus de 600 pages médiocres d'une description fade et attendue d'une histoire banale et immature.
J'ai réussi à aller au bout, mais je ne lirai pas d'autres œuvres de ce tâcheron payé à la ligne, qui n'a de rapport avec EDMOND Hamilton , un vrai auteur de "Space Opéra", que le nom.
Comme il faut bien trouver du positif dans tout, un bon point à la maison d'édition Bragelonne qui édite des livres d'aspect vraiment sympa.
Rédigé le 03/12/2016 à 00:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
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