Quand je n'ai rien à dire....

3 sur 4

Globalement une belle semaine !

• Les anglais décident d’arrêter de pourrir  la construction européenne et d’aller voir ailleurs
• Le Racing tient tête aux mercenaires toulonnais dans un match d’anthologie
• Le référendum pour ou contre les punks à chiens de Loire Atlantique leur demande d’aller voir ailleurs.

Bon, bien sûr, une petite ombre au tableau : nos 11 éphèbes milliardaires et ambigus (sur la photo, le 10 est bien solitaire, il va devoir se satisfaire autrement, c'est ça le problème des groupes impairs soudés par le gout des relations entre hommes ) ratent l’élimination en coupe d’europe de poupousse baballe.

3 sur 4 c’est déjà pas mal !

Allez on y croit jusqu’au bout !

joli

barré (bis)

 

sous les combles

C'est la seconde fois  .

Un petit concert improvisé dans cette très belle demeure. Principalement par bouche à oreille.
Les hôtes toujours aussi accueillant et chaleureux.
Je m'étais déjà étonné de l'omniprésence des livres dans leur maison, mais j'avais appris depuis qu'un des deux est écrivain.
Des livres partout, le moindre recoin de cette immense bâtisse occupé par une bibliothèque en surcharge d'ouvrages empilés, dont la qualité ne cède rien à la quantité.
Nous grimpons 3 étages d'un vénérable escalier grinçant pour nous retrouver "sous les combles" , pour écouter un concert du groupe du même nom.

Le public est âgé, averti, et sympathisant.
Puis le groupe entame son programme, fait d'harmonies vocales sophistiquées et de joie extatique du chant.
Ce n'est pas mon univers, mais c'est assez beau, et ça emporte la sympathie, par son côté positif, comme un rayon de soleil au milieu d'un ciel menaçant, qui nous fait subitement sourire sous notre parapluie.
Diverses interruptions seront l'occasion d'une lecture d'un très joli texte de Christian Bobin  , ou d'un solo au violon d'une berceuse de Fauré.
La réception qui suit est l'occasion d'échanger aimablement avec divers représentants de ce microcosme qui ne se veut pas condamné. Mais qui sauvera le monde, si par hasard la moindre occasion lui est donnée.

Entre ces deux concerts, un éclectisme revendiqué, mais avec pour filigrane un amour non sectaire du texte et de la poésie.
J'ai aimé.

mystery girl

 

L’homme aux yeux de napalm

De Serge Brussolo

On a dit tellement de choses sur Brussolo, cet auteur inclassable dont l’imagination exceptionnelle nous emporte tel un torrent qui engloutit la raison.

On aime ou on n’aime pas, et même on peut aimer ou ne pas aimer tel ou tel de ses bouquins, car nul ne sait, en en ouvrant un, ou va nous diriger la folie de l’auteur.

Là, je n’aime pas trop.

On fait un grand écart permanent entre plusieurs thèmes, à cheval sur la SF et l’horreur, l’onirique et le réel. Un peu comme "la nuit du bombardier"

Il reste une redéfinition vénéneuse du mythe de Noël, ainsi que de très belles pages descriptives (un extrait de la réunion familiale à la campagne, vue par les yeux d’enfant du héros, est citée ci-dessous).

 

[...]La salle commune était une étuve. Les hommes parlaient fort en dévorant des tartines de rillettes qui leur faisaient la bouche luisante. Une bouteille de cidre maison trônait sur la table, sa couleur trouble lui donnait l'allure d'une éprouvette remplie d'urine refroidie. Mathieu et ses frères se ruèrent sur le pâté. David les avait toujours connus une tartine à la main : tartine de saindoux, tartine de rillettes... Le soir, ils devaient s'endormir une tranche de pain sur l'oreiller en prévision d’une fringale nocturne. Les bouches grasses avaient laissé de grosses auréoles luisantes sur le bord des verres. Subitement David se sentit incapable de supporter cela plus longtemps. Dans une heure les femmes disparaîtraient à la cuisine et les hommes, échauffés par le vin, hurleraient des anecdotes toutes plus imaginaires les unes que les autres. P'pa raconterait des histoires que Jean et son frère feindraient de ne pas trouver drôles et dont ils ponctueraient systématiquement la chute de "Bof !" méprisants. Dans deux heures il faudrait passer à table et David, comme de coutume, n'aurait pas d'appétit. "Il est malade ce môme ? Lancerait l'une de ses tantes, c'est vrai qu'il a une tête de petit crevé. S'il habitait ici, on lui ferait boire tous les matins un bon verre de sang frais mêlé de vin rouge, ça le remettrait sur pied en une semaine."
Et à cette seule idée David se sentirait au bord de l'évanouissement.[...]

Du Brussolo, quoi ….

complètement barré !

 

sport santé

on s'amuse comme on peut

masque du démon japonais Ôbeshimi (fin du XVIII° siècle) contre J. Chirac (fin du XX= siècle)

Gollum et Patrick Kanner (2 entités obsédées par les anneaux, de Sauron à gauche, Olympique à droite )