Alain Finkelkraut n’a pu donner son avis, place de la République.
Il a été insulté, s’est fait cracher dessus, puis éconduire, et reconduire, en dehors de cet « espace de liberté et de discussion » qu’était sensé être le mouvement « nuit debout ».
Ce qui pouvait être une ébauche de début de commencement de lueur annonciatrice d’un vague renouveau en matière d’intérêt de la société pour la démocratie politique, a accouché, derrière le masque, de son vrai visage fascisant. Que ce soit clair, vous pouvez venir débattre, place de la république, à condition que vous pensiez comme vos interlocuteurs, que vous ayez la bonne consonance patronymique, et que vous vous soumettiez à la pensée unique.
C’est plus que honteux, c’est triste.
Les quinquas -dont je suis :( - regardent avec une désolation immense ce troupeau bêlant qui singe, sans en avoir rien compris, l’exubérance libertaire des années 70’s.
Nous sommes au bord du fascisme et du racisme décomplexés, j’imagine volontiers la même scène en 33, en Allemagne, ou en 50 en URSS, lors d’un procès stalinien (oui : un point Godwin pour moi)
Nuit-debouteurs, vous êtes des incultes.
Rosa Luxembourg, pour vous c’est un nom de jardin parisien, pour les moins cons c’est une personnalité historique de la lutte communiste révolutionnaire, terme que vous salissez en osant vous y référer.
Cherchez dans votre i-phone-pad-truc-galaxy-machinchose une de ses citations :
« La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. »