Les fautes de nos pères de Jeffrey Archer
visiblement c'est le tome deux d'une saga romanesque en (au moins) 5 volumes, intitulée la "chronique des Clifton". Mais ça se lit très bien tout seul.
C'est beau (modérément), épique (modérément), élégant (juste ce qu'il faut) , anglais (bien dosé), une sorte d'histoire familiale compliquée (modérément) autour de la seconde guerre mondiale.
C'est passionnant (sagement). victorien et retenu, bien écrit, avec rien qui dépasse. Les drames sont calibrés, les joies tempérées, et "modérément intenses".
Il faut aimer la "culture" anglaise, les toffees, l'earl-grey, les bonbonnières roses, et les gentilshommes qui rossent les mauvais garçons qui importunent une dame, grâce à leur cours de boxe au collège privé.
Bref, on peut pas dire qu'on s'ennuie. C'est pastel. Ca manque de l'hybris qui éclaire un récit épique. On comprend pourquoi les anglais aiment les plats bouillis et fades.