« Dans le temps », quand un pays cherchait des noises à un autre, on le soumettait à un « blocus ».
Les anglais ont adoré faire ça, en particulier à Napoléon, et Napoléon échoua à leur rendre la pareille.
Plus près de nous, le blocus anglais (encore !) du 3° Reich a été un des éléments constitutifs de la victoire finale.
Depuis, les américains s’y essayent régulièrement, avec l’Iran par exemple, avec des résultats mitigés.
Mais ce qui vient de se passer en Grèce est la preuve qu’on peut faire plier un état, avec un « blocus financier », plus vite et plus sûrement qu’avec l’ancienne méthode à base de canons et de sous-marins.
Moins de morts (en apparence).
Des réunions tendues au lieu d’échanges de tirs de mortiers. Des bilans comptables à la place des mines, des banques au lieu des porte-avions, des distributeurs de billets vides à la place de pénuries de matières premières.
Un bel exemple de ce qui nous attend quand les « maîtres du monde » ne seront plus les anglo-saxons dont l’argent est le but et le moyen, l’alpha et l’oméga du bonheur, mais seront les chinois pour qui l’argent sera toujours le moyen, mais dont le but sera le pouvoir absolu et dictatorial du monde.
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