Le chien, le loup, et l’agneau.
Dans « le loup et le chien », un loup affamé est de prime abord séduit par l’aspect rondouillard et bien nourri du chien qu’il rencontre, le chien lui vante d’ailleurs les mérites de sa vie, au service du maitre nourricier. In extremis, le loup s’aperçoit de la présence du collier imposé, contrepartie de l’aisance matérielle du chien, et renonce à abdiquer sa liberté contre une bonne pitance.
Dans « le loup et l’agneau », un loup affamé cherche querelle à un agneau, afin de justifier sa colère et le fait qu’il va le manger. L’agneau, raisonneur, démonte un à un tous ses prétextes, et le loup finit par invoquer une raison ridicule pour arriver à ses fins et dévorer l’agneau.
As de la négociation, j’ai réussi le tour de force d’être un agneau de la seconde fable, et un loup de la première, dans ma demande (légitime) d’augmentation de salaire à une hiérarchie lâche et hypocrite.
Du coup, le bon côté c’est que j’ai gardé ma liberté de parole, et que j’ai démontré le bien fondé de mes prétentions, et le mauvais côté c’est que j’ai toujours faim, et qu’on va me manger.
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