C'est relativement rare chez moi, mais ce livre m’est tombé des mains.
Il a traîné longtemps dans ma mallette du boulot, un peu sur mon bureau, un peu sur ma table de nuit… Mais non, rien à faire. Ça n'a pas accroché.
Le titre m'avait suffisamment accroché pour que je l'achète, pourtant.
Ça fleurait bon la dénonciation de la décrépitude de notre pays, du rabotage de notre culture, de notre langue, du nivellement par le bas, rampant et opiniâtre, de notre jeunesse ... Un esprit brillant résistait vaillamment avec ses neurones, tel le phare de la Vieille au large de la pointe du Raz, s'opposant à l'érosion de la côte qui le mine sur sa gauche et sur sa droite.
Un fier combat, perdu d'avance, certes, mais noble.
Je n'ai trouvé qu'un discours élitiste et un poil pédant, d'un déçu typique du "mec-qu’on-a-consulté-dans-une-sous-commission-et-qui-s’est-aigri-quand-on-a-jeté-son-rapport."
Ça ne donne pas envie de lutter.
Et pourtant cette lutte est nécessaire.
Mais avec de la créativité, pas avec de la naphtaline.
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