Quand je n'ai rien à dire....

Révolte (suite)

Mr l'assureur.



J'ai bien reçu et examiné votre proposition de contrat pour la garantie au sujet de laquelle je vous ai sollicité.

Malheureusement, vous n'avez pas souhaité renseigner le formulaire joint.

Je considère que ceci équivaut à un refus de me communiquer sincèrement et complètement les informations qui me sont nécessaires pour estimer le risque que je prends en m'engageant à vous règler x fois la somme de y euros (remplir x et y), en échange de promesse d'une indemnité hypothétique pour laquelle vous n'exposez aucune garantie suffisante.

J'ai le regret de vous informer que je ne retiens pas votre proposition, faute de sincérité dans vos déclarations.

Veuillez agréer, Mr l'assureur, mes sincères salutations.

Révolte

Mr l’assureur.

 

Vous avez exigé de moi le remplissage d’un « questionnaire de santé » incluant de nombreuses questions strictement médicales, au motif que ceci vous permet de mieux « estimer le risque » de l’assurance que je sollicite auprès de vous, et donc de me proposer des mensualités correspondant à la couverture du risque souscrit.

Je comprends parfaitement vos préoccupations.

En sens inverse, je vais donc verser régulièrement, si nous passons contrat ensemble, des sommes non négligeables, dans le but de garantir le versement futur par vos soins d’une indemnité, si la garantie doit être activée.

Je n’ai pas la moindre idée des garanties que vous offrez sur ce versement futur.

Vous voudrez donc bien, me retourner le questionnaire ci-joint dûment rempli, afin que j’estime, MOI AUSSI, le risque que je prends en vous payant tous les mois pour une prestation future hypothétique.

De la même manière que vous estimez pertinent de me demander si j’ai eu un cancer il y a 20 ans, ce qui selon vous accroit le risque que vous prenez, alors que je suis guéri, je vous demande de m’informer si vous avez fait l’objet d’une condamnation judiciaire pour quelques malversations financières que ce soient, dans les 20 dernières années, et ceci même si, depuis vous avez payé votre dette à la société.

Vous voudrez bien joindre un extrait de casier judiciaire de chacun des membres de votre conseil d’administration, afin que je cerne mieux le risque que je prends en vous faisant confiance.

Symétriquement à l'aimable remarque sur votre questionnaire, je vous informe enfin que toute fausse déclaration, ou simple omission de votre part équivaudrait à un contrat réputé non passé, et entrainerait de votre part la restitution des sommes indûment perçues, augmentées du taux d’intérêt légal, ceci sans préjuger d’autres poursuites pour fausse déclaration ou escroquerie.

Dans l’attente du plaisir de vous compter parmi mes fournisseurs, veuillez agréer, Mr l’assureur, l’assurance de mes salutations distinguées.

PJ : Un formulaire à retourner

debout, les damnés de la terre

Qui fait grève en ce moment ?

Les pilotes de ligne.

Les huissiers

Les notaires

Les pharmaciens

les damnés de la terre, vraiment ?

drôle d'époque.....

Internationale-fr

 

j'ai du mal à le croire ...

.. mais c'est tellement bien trouvé !     :)

tiré de :

ouverture de la chasse

tremblez poils, tremblez plumes, les défenseurs de la nature sont lâchés!

 

musique

apres avoir (re) vu 99 francs,( toujours aussi minable ce film )  et sa sublime musique de fin j'ai préféré mettre ici l'autre film qui utilise cette musique : la ligne rouge. 

Un grand film, celui là.

 

mdr

BFMTV

Bon allez, BFMTV on est quand même en septembre hein ?

Renvoyez donc votre stagiaire d'été à la préparation de son doctorat en langue française à l'université de Gravier sur Monge, et recommencez à nous éblouir par la rigueur journalistique dont vous vous targuez.

 

lecture

Après " La carte et le territoire ", qui fut une belle révélation de cet auteur que je ne connaissais pas, je me suis précipité sur "Les particules élémentaires", écrit plus de 10 ans avant.

Je suis ébloui.

Je ne vais pas trop résumer ce livre complexe, profond et tortueux, enthousiaste et désespéré, résigné et flamboyant. Mais ça vaut vraiment le coup.

Les fulgurances qui traversent le récit, rapprochant des considérations quantiques et des réflexions sociologiques, des données biogénétiques et des pensées philosophiques, sont époustouflantes, dignes d'un taupin boutonneux après trois bières et deux joints. Tout ceci s'entrecroise avec les destins, parallèles et perpendiculaires de deux demi frères et leur recherche d'un certain sens à la vie. L'un y laissera sa santé mentale, et l'autre y posera les fondements impitoyables de l'extinction programmée de son espèce.

Etonnant, magnifique.

C'est le second livre de Houellebecq que je referme en pensant "Tout est dit !"

 

attention

Il parait que Marie Antoinette,

intriguée par les cris des parisiens manquant de pain, se serait exclamée :

"S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche !"

On sait comment ça s'est fini, quelques années plus tard ...

Aujourd'hui, un homme politique

ne paye pas ses impots et déclare en excuse  "souffrir de phobie administrative".

Personne ne voit le rapport entre ces deux phrases étincelantes de mépris et d'ignorance de la réalité de la vie quotidienne des gueux ?

Dans quelques années, comment celà va t il finir, cette fois ?