Louis de Funès
31 juillet 1914 - 27 janvier 1983
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Louis de Funès
31 juillet 1914 - 27 janvier 1983
Rédigé le 27/01/2013 à 16:35 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le mariage n’engage pas DEUX personnes.
Le mariage est un contrat social entre deux personnes (d’un côté) et la société qui les héberge, de l’autre.
Comme dans tout contrat, chacune des deux parties en accepte les droits et les devoirs.
Parmi les avantages qu’en tire le couple, citons quelques cadeaux fiscaux, quelques facilités de transmission patrimoniale, de financements généraux, de filiation, quelques subventions diverses et variées, liées soit au couple lui-même, soit aux enfants dont il a la charge.
Parmi les devoirs qu’assume le couple, il y a le plus souvent la mise en commun des possessions, la volonté de devenir un rouage stable de la société, et (enfin) la promesse implicite de fabriquer la génération suivante.
Symétriquement, parmi les avantages qu’en tire la société, il y a l’ajout d’un rouage fiable dans sa grande mécanique, la promesse implicite d’un renouvellement de génération, en échange de quoi la société fait ce qu’elle peut pour aider le couple à s’installer, à prospérer en lui concédant les avantages cités plus haut.
Il s’agit donc d’un échange de bons procédés, garant de la pérennisation de la société.
Les avantages concédés par celle-ci sont immédiats (argent, dot, etc...) et les gains attendus sont futurs (génération d’après).
En ce sens, la société prête (prend le risque) et le couple rembourse.
Drôle de vision utilitaire et froide de la chose direz vous ! Et l’amour alors ?
Bah, tout le reste n’est qu’habillage, justificatifs, prétextes et faux fuyants.
Jusque dans le grand mécanisme de l’évolution, la finalité reproductive s’est évidemment habillée de moyens plaisants : hormones, amour, couple, plaisir, ne sont que de (puissants) rouages, mis en place pour assurer le renouvellement des générations, et à travers lui, la pérennité de l’espèce.
La société ne fait que se conformer à ce moteur universel en favorisant son mouvement.
Sauf à ce que des personnes plus érudites que moi me contredisent, je n’ai pas connaissance d’une culture humaine ne s’inscrivant pas dans ce schéma de facilitation reproductive, par le rite du mariage ou quelque chose d’équivalent.
Mais bon les choses évoluent, et la notion de « mariage » aussi.
Aujourd’hui, l’actualité nous le montre clairement.
Les revendications de mariage homosexuel (puisque c’est ça l’actualité) se basent sur la notion d’égalité (« mariage pour TOUS »).
C’est une erreur de raisonnement, car cette revendication pose le mariage comme un droit consumériste entre deux personnes (j’y ai droit comme les autres), et (pire) le « droit » à « posséder » un troisième (l’enfant).
Comme je l’ai exposé plus haut, il n’y a pas de droits entre personnes, mais un contrat entre ces deux personnes et la société. Et ces droits et devoirs sont structurés sur la finalité reproductive.
Disons le très vite avant d’être mal compris : il ne faut pas se crisper sur cet argument d’apparence imbécile : « les homosexuels ne peuvent pas avoir d’enfants DONC ils n’ont pas « droit » au mariage », car bien des couples homosexuels sont capables, hormis la procréation stricto sensu, d’assumer la fabrication de la génération d’après. En sens inverse, la société admet, contre mauvaise fortune bon cœur, le mariage, par exemple, d’une dame que l’âge prive d’enfanter.
Résumons : le mariage est un investissement d’un banquier (la société) qui prête à un emprunteur (le couple). Le couple rembourse en fabriquant de quoi assurer la pérennité de l’état (l’enfant).
Le risque, assumé par l’état, est une absence (couple stérile), ou un mauvais (éducation ratée, problématique, délinquance, handicap, tout ce que vous voudrez..) remboursement. Ce risque est quantifié, probabilisé, et supporté par l’état.
Maintenant introduisons une nouvelle variable : un nouvel emprunteur se présente, avec l’assurance (?) d’une absence ou d’un mauvais remboursement.
Il n‘a évidemment pas le « droit » au prêt, il peut le demander, tout au plus.
Quels sont ses arguments ?
-> « C’est notre droit » (nous avons vu que non.)
-> Nous pouvons rembourser comme les autres ! (nous pouvons élever un enfant comme les autres).
Discutons ce point : de quoi parle t on ? D’adoption ? De FIV ? De GPA ?
Adoption : y a-t-il trop d’enfants adoptables en France ? Dans le monde ? OUI, dans ce cas, ya t il pénurie d’adoptants ? NON.
Paradoxe ? Trop d’adoptables et suffisamment d’adoptants … seulement en apparence ! Car l’idée centrale est que l’état, désireux d’optimiser son investissement, toujours lui, a la prétention de s’occuper de l’enfant. Pas de l’adoptant.
L’état permet l’adoption d’un enfant quand (et seulement quand) le contexte qui l’élèvera sera adéquat. Enquête sociale, psychologique, financière, tout y passe. C'est-à-dire quand le remboursement du prêt pourra être effectué dans de bonnes conditions.
Dans cette circonstance il peut améliorer le « taux de chute » cité plus haut, et ne s’en prive pas.
On ne peut pas le lui reprocher.
On arrive à une situation bizarre ou de nombreux couples qui se verraient rapidement refuser l’adoption (alcoolisme, chômage, connerie J , tout ce que vous voudrez…) peuvent facilement fabriquer par des méthodes traditionnelles un enfant malheureux, c'est-à-dire un mauvais remboursement.
Je mets la FIV dans le même sac, car le secret de l’alcôve ou le secret d’un cabinet médical belge échappent pareillement au regard inquisiteur du banquier.
Reste la GPA, et cette notion dérangeante de location de ventre incubateur de d’achat d’enfant-produit, je rejoins sur ce point les réticences (euphémisme) de Valérie Pinaud Valenciennes.
Donc, il reste la qualité (vue du point de vue de l’enfant) de l’adoption par un couple homosexuel.
Force est de nous interroger sur la manipulation de l’information en ce domaine.
Comme le résume Boris Cyrulnik : « les études sur le devenir des enfants de couples homosexuels commandées par des lobbies pro-homosexuels montrent qu’il n’y a pas de problème, et toutes celles commandées par des lobbies anti-homosexuels montrent qu’il y a des problèmes ».
Car si l’état (le prêteur) constate qu’il place aussi bien son argent dans un cas que dans l’autre, il n’a plus aucun INTERET à refuser le prêt (le mariage). Dans l’autre cas, il n’a aucune raison objective à l’accorder. Et toutes les raisons de le refuser.
Donc, adultes, manifestez, les uns les autres, tant que vous voulez, sur vos « droits » aux enfants .
L’état devrait réfléchir sur les droits de l’enfant à avoir des parents.
Rien d’autre.
Rédigé le 26/01/2013 à 19:39 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Depuis Hastings (1066), les îles de l'autre côté de la Manche sont occupées par un peuple méprisant, orgueilleux, dominant auto-proclamé du monde.
Intelligents et pragmatiques, ils ont toujours eu conscience de leur petitesse, et se sont donc ingéniés, pendant un millénaire, à s'allier avec le faible européen du moment, contre le fort européen du moment, histoire d'empêcher avec obstination l'émergence d'un géant trop près de chez eux.
Ca a très très bien marché.
Ils en ont profité pour envahir le reste du monde, avec leur arme secrète, le libéralisme triomphant.
Depuis 50 ans, ils sont confrontés à un double problème :
1) le reste du monde s'émancipe, ils ne controlent plus rien, si ce n'est (encore) par deux leviers importants, la langue et l'argent
2) Un embryon de géant s'ébroue lentement : l'Europe
Le point 1 est perdu : politiquement parlant leur pays n'est plus qu'un appendice vaguement inutile pendigouillant au flan d'une de leur ex-colonies : les USA. Comme les anglo-saxons sont polis (traduction inexacte du mot hypocrisie dans leur culture) chacun des deux fait semblant de ne pas s'en apercevoir.
Il leur reste le 2. Apres avoir tenté de saborder l'émergence de l'Europe, au nom d'une prétendue dette morale de la seconde guerre mondiale, ils ont décidé de jouer plutot au cheval de Troie : ils sont rentrés dans l'Europe. Depuis, ils la paralysent soigneusement de l'intérieur, empêchant toute intégration politique, culturelle ou économique. Instillant le poison séduisant de l'argent dans un projet plutot solidaire.
Enfin, l'Europe en a pris conscience et se rebiffe ! Les anglais sont, de leur côté, tentés par la fuite et la bouderie, puisque l'europe ne fait pas leur 4 volontés.
Un référendum est projeté en 2017, pour savoir s'ils veulent s'en aller .
QU'ILS S'EN AILLENT ! Bon vent ! Dès leur départ on construira qq chose de grand, de beau, et ce sera plus rapide.
Il pendigouilleront au flan de deux grandes puissances au lieu d'une, et retourneront à une médiocrité dont ils ne sont sortis que pour faire le malheur des peuples qu'ils croient inférieurs.
Notre chance est historique.
Rédigé le 24/01/2013 à 20:18 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé le 23/01/2013 à 19:38 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
George Church, professeur à l'université de Harvard, est un généticien reconnu.
Il est à la recherche d'une femme "audacieuse" pour donner naissance à un bébé Néandertal : ce
généticien affirme qu'il est sur le point de mener à bien la reconstitution de l'ADN de l'homme de Néandertal
après des analyses sur un os. Cet ADN serait ensuite introduit dans des cellules souches puis injecté en laboratoire dans un embryon humain, qui serait ensuite implanté sur une mère-porteuse « audacieuse ».
Il reconnaît qu'il y a de nombreuses inconnues
mais il estime que c'est scientifiquement réalisable. Il explique que l'homme de Néandertal, contrairement aux idées reçues, était très intelligent, peut-être même plus que son successeur l'Homo Sapiens, et que faire revivre l'homme de Néandertal pourrait être aujourd'hui une chance pour l'humanité.
schéma de l'expérience :
Science-fiction ?
(Der Spiegel)
Rédigé le 22/01/2013 à 11:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé le 18/01/2013 à 20:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Neige, froid, brouillard et maintenant pluie qui (re) transforme tout en gadoue...
Petite ville morne de province, bloquée et stérile.
Chic ya un salon du bio et on a deux entrées ! allons y : c'est ça ou derrick.
parking semi-vide,flaques d'eau froides constellées d'auréoles fugitives par les gouttes de pluie.
entrée... plein de stands vides... d'autres occupés :
lithothérapie avec la pierre qui " efface la mémoire transgénérationnelle" (sic).
vestes en laine tissées à l'ancienne, a coté de l'huile essentielle qui détruit naturellement les poux (les deux stands sont jumelés) .
bateleurs faussement conviviaux, goutez moi ça messieurs dames.
le fait tout qui cuit tout sans graisse.
la maison écologique en chanvre compressé
le yoga mental
l'association des végétariens
les amulettes tibétaines
le poele a bois qui sauve la planète
2 instits (bouc camif, pochette année 70 en bandoulière) discutent de l'opportunité de s'incrire au club des amis de la tome de savoie
fleurs de bach contre le cancer
la semelle othopédique suédoise
un stand de fromage avec un drapeau auvergnat (forcément je m'approche) baratineurs...j'achète du Salers (ma foi très bon) ils connaissent pas le gaperon, veulent me vendre du comté (??)
je paye une fortune pour le Salers mais je m'en rends compte trop tard.
allez on se casse, on est venus, on a vu, on a été tondu.
salon du bobo, salon du gogo.
Rédigé le 18/01/2013 à 14:56 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
chef lieu de la Haute Loire, point de départ du chemin de St-Jacques de Compostelle.
photo trouvée là
Rédigé le 17/01/2013 à 18:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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