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J'ai testé une recette de Sylvie
C'est assez facile à faire. La cuisson était un peu juste, je dirai plus près de 45 mn.
J'ai servi avec des cocos plats et cerfeuils tubéreux (j'adore ce légume) sautés à la poêle à l'huile de noix avec du thym et du curry .
Le résultat est sympa, je me demande si on ne pourrait pas l'adapter en part individuelle, en enfermant une tranche de filet + jambon + mozza dans une sorte d'aumonière individuelle en pâte feuilletée ?
Ce soir, vous aurez droit à deux visions de la quête amoureuse.
Sur ARTE, la constance du jardinier (John le Carré) un homme recherche obstinément un SENS à la disparition de son épouse.
Sur France 4, un long dimanche de fiançailles (Sébastien Japrisot) une jeune fille recherche obstinément un SENS à la disparition de son fiancé.
Les deux chemins seront différents, n'iront pas dans la même direction, mais au bout du compte, le chemin parcouru sera riche d'enseignements, amers ou joyeux.
deux chefs d'oeuvre, sensibles et complexes.
Sur le papier c'était le plus facile des trois. Ce fut le plus dur !
Face à une équipe au physique impressionnant, l'équipe de France a relevé le défi. Mais il a fallu une énorme abnégation, une débauche d'énergie. Le pilonnage infernal des iliens a obligé notre équipe, a défendre, encore et toujours, en mettant deux joueurs pour faire tomber un géant samoan, et ceci à chaque fois. Les samoans conservaient la maitrise de la balle, encore et toujours, pour pilonner, encore et toujours. Ajoutons un très très bel essai samoan en début de match (7-0) et on pouvait douter ... Parra gardait le contact au pied, puis Michalak par un contre opportuniste et plein de volontarisme, redonnait l'espoir. La seconde mi temps fut un affrontement monstrueux des packs, le notre prenant au fil du temps un léger ascendant, ce qui est déjà en soi une énorme performance.
Michalak (encore lui !), au pied, soulageait l'équipe, malgré un essai en force samoan.
Ce fut extremement dur, mais la passe de trois est faite. C'est quasi historique à ce niveau !
Face à une équipe d'Argentine que, personnellement, je n'ai jamais vu jouer à un niveau aussi haut, la France a fait preuve d'une maitrise ET d'une envie de jouer, quasiment jamais vues non plus.
Tout ça ne pouvait donner qu'un beau match. Une première mi-temps qui a ressemblé à un feu d'artifice, la balle, objet de conquête féroce dans un combat d'avant en jeu semi ouvert, dans lequel aucun ne cédait, virevoltait ensuite rapidement aux ailes, et donnait le tournis aux spectateurs. Chaque équipe se rendait coup pour coup,attaque contre attaque, défense contre défense. Vraiment beau à voir.
Pénalité mise à part, les argentins ouvraient rapidement le décompte des essais, par une perforation toute en volonté au niveau du premier rideau, deux relais dignes des all blacks, et un essai mérité au milieu des poteaux.
Le combat de titans reprenait, et dans celui-ci, inexorablement, la France pris l'avantage, sans jamais se départir d'une grande rigueur comportementale (ce qui est nouveau !) les bleus menés par Picamoles et Papé faisaient plier peu à peu la vaillante équipe d'argentine.
3 essais bleus (tous très inspirés) plus tard, la messe était dite, Michalak maintenait l'écart par le pied, mais jamais l'Argentine n'a renoncé, offrant aux lillois une belle leçon de rugby.
Bravo à tous, gloire aux vainqueurs, honneur aux vaincus.
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