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Rédigé le 31/03/2012 à 18:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
j'ai retrouvé dans ma bibliothèque ce petit ouvrage datant de 1980, et je l'ai relu.
Effet marrant.
Pierre Pelot, à cette époque faisait partie des auteurs français de SF, "engagés" politiquement, porte- drapeaux d'un mouvement mal défini, issu de 1968, mélange d'écologie, de rêvasseries communautaires, d'antimilitarisme dogmé et d'indignations adolescentes, le tout déjà moribond à l'orée de la décennie des années 80.
On a donc tous les ingrédients : un peuple fier et orgueilleux, proche de la nature, colonisé de force par un méchant empire qui ourdit contre lui des complots génocidaires, mais après un horrible massacre et une déportation forcée, la revanche des survivants sera éclatante, quand ils feront corps avec leur planète d'accueil dans une sorte de symbiose écologique.
Le "message" a terriblement vieilli, s'est dilué dans des coops bio ou des fest-noz ringardes.
Mais on reste attendri devant la naiveté du récit, auquel, à l'époque on a applaudi avec émotion. Un peu comme quand on regarde une photo de colonie de vacances de sa jeunesse.
Le monde a tourné.
Rédigé le 30/03/2012 à 23:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jeanne d'Arc, elle a frit, elle a tout compris.
Rédigé le 30/03/2012 à 11:12 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé le 25/03/2012 à 12:45 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Rédigé le 25/03/2012 à 11:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Toc toc toc….
[bruit de pas pesants approchant derrière la porte]
[voix puissante] : « Oui ? C’est pour quoi ? »
-Ben c’est moi ! vous pouvez m’ouvrir s’il vous plait ?
[un Judas apparait au milieu de la porte blindée ; un œil soupçonneux scrute le visiteur ..] : « Moi qui ? »
-Ben moi quoi ! Vous lisez pas les journeaux ici ? Zavez pas internet ? On parle que de moi en bas ! Je suis célèbre !
-Deux tons plus bas jeune homme ! Ce qui se passe en bas nous regarde seulement au moment de faire les comptes, en arrivant ici. Avant, hein, vous êtes des êtres doués de raison, et responsables de vos actes. Bon ; et si vous vous mettiez dans la file d’attente ?
-OK patron ! Mais tous ceux là, là , dans la file d’attente, ils n’ont rien fait de glorieux ! Moi si ! alors j’ai bien droit à une entrée VIP non ? Elles sont où les vierges ?
[voix derrière la porte, chuchotant] Eh les mecs, ya un drôle de gars là à l’entrée, il m’a l’air un peu bizarre, il veut rentrer avant tout le monde, je crois qu’il nous prend pour une maison close…
[autre voix] Laisse Pierre, je m’en occupe.
La porte s’entrouvre, un gros costaud avec une oreillette se faufile dehors et referme la porte.
-Alors on fait le méchant ?
-Mais non mon frère, je veux juste rentrer, je peux laisser mon scooter ici ?
-Je suis pas ton frère, oui laisse ton scooter ici et raconte moi ce que tu veux, vite, j’ai pas trop le temps là, on a un arrivage d’un car qui s’est viandé dans un tunnel, faut accueillir et réconforter tout le monde…
-Ben c’est moi qui ait tué des musulmans, des juifs, des français, pour la gloire de Dieu . Elles sont où les vierges ?
-Bon écoute mon gars, ça va pas etre possible, t’as des baskets, tu délires, le patron de la boite je le connais un peu, il a jamais demandé qu’on tue des gens, et ils se mettrait plutôt en colère si on lui apprenait qu’on a buté des potes à lui .
-…On peut pas rentrer alors ?
- Si, mais pas toi.
-…
-Allez mon gars tu sais t’es pas le seul à te casser les dents ici, je vais te donner une adresse ou on te laissera rentrer.
-Cool mon frère ! Je peux y aller en scooter ? Y aura des vierges ?
-Je suis pas ton frère, oui vas y en scooter, fait gaffe le chemin est pavé de bonnes intentions un peu déglinguées, pour les vierges tu demanderas la bas. Mais t’inquiète, vous allez prendre du bon temps ensemble…. Pendant longtemps : ca ferme pas , c’est non-stop, et ya plein de monde.
Tu vois cette lueur rouge la bas ? La ou ca sent un peu le soufre. Frappe au portail (fait gaffe la porte est chaude) et explique leur bien ce que tu as fait. Je crois qu’ils acceptent du monde encore
-Merci mon frère !
-Je suis pas ton frère.
Rédigé le 22/03/2012 à 16:22 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Le Garçon qui criait au loup
Il y avait dans un petit village un garçon, dont le père avait un troupeau de moutons. Un jour, celui-ci donna à son fils la tâche de s'occuper des moutons dans les champs car il devait étre absent plusieurs jours au marché.
« Si il y a un loup, dit-il à son fils, crie aux villageois et ils viendront t'aider.
— Oui papa, tu peux compter sur moi! » lui assura son fils.
Le père prit donc la route du marché et le garçon mena les moutons au champ comme lui avait dit son père. Tout semblait bien aller, lorsque soudain, les villageois entendirent une clameur provenant des champs. C'était le garçon qui criait qu'un loup était sorti du forêt pour déjeuner sur les moutons! Saisissant tout ce qui leur était à portée des mains, les villageois se hatèrent vers les champs au secours du garçon et son troupeau. Cependant, lorsqu'ils arrivèrent, ils furent surpris de voir qu'il n'y avait aucun loup en vue. Il se mirent donc à la recherche de la bête. Alors qu'ils parcouraient la lisière du bois, tout à coup le garçon éclata de rire.
« Vous n'y trouverez aucun loup, dit-il encore en ricanant, car il n'y a jamais eu de loup!
— Comment ça! Pas de loup? s'exclamèrent les villageois, non croyant pas leurs oreilles.
— Mais non! Ce n'était qu'une bonne ruse – à laquelle, je souligne, vous vous êtes faites complètement avoir! »
Naturellement, les villageois, furieux, grondèrent le garçon lui avertissant qu'à l'avenir il faudrait qu'il agisse de façon plus responsable. Sur ce, ils retournèrent au village de fort mauvaise humeur.
Le lendemain, le garçon se trouvait de nouveau dans les champs avec son troupeau. Vers midi, les villageois entendirent des cris de secours. C'était le garçon hurlant que cette fois-là, il y avait réellement un loup s'apprêtant à attaquer les moutons. Malgré leur méfiance, ils allèrent aux champs. Comme avant, à part les moutons qui broutaient paisiblement, il ne se trouvait sur les lieux que le garçon se tortillant de rire.
Le jeune berger avait tellement pris goût à cet acte d'espièglerie qu'il lui vint à l'idée de refaire quotidiennement la même ruse. Bien qu'il ne changeât rien à sa manœuvre, les villageois se faisaient prendre à chaque fois. Ils eurent beau le gronder maintes fois, le garçon n'écoutait toujours pas.
La veille du retour de son père, le jeune berger était de nouveau dans les champs avec ses moutons. Tandis qu'il songeait au plaisir qu'il avait eu aux depends des villageois, un loup enorme surgit de la forêt. Il était de toute évidence affamé car il fixait d'un regard avide le troupeau juteux. Voyant le loup arriver, le garçon, pris d'une panique sèche, se mit à crier si fort qu'il fit fuir les oiseaux des arbres. Cependant, personne ne vint. Il eut beau crier de toutes ses forces, les villageois, méfiants et fatigués de s'être fait avoir par le garçon, avaient fermement decidé de faire la sourde oreille. « Ce ne sera qu'une fausse alarme, comme d'habitude. Il n'y a pas de loup! »
Ce jour-là, le loup déjeuna fort bien. Il dévora la moitié du troupeau sous le regard impuissant du garçon.
Qui une fois ment, personne ne croit,
Bien qu'il dise vrai parfois
Rédigé le 18/03/2012 à 16:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé le 18/03/2012 à 11:08 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Que dire ? Pendant une grosse heure on a eu l'impression que notre équipe était droguée au vallium.
Mous, trottinants, toujours en retard, nos bleus furent méconnaissables face à une jeune équipe anglaise pleine de tonus, a défaut d'ingéniosité.
Cette molesse leur a permis de réviser le manuel d'un rugby académique, plaisant et sans génie, scolaire et lisse. Mais forcément, face a des mollassons, c'est passé trois fois.
Quelques pénalités ont permis aux français de rester au contact, jusqu'à un réveil dans les 10 dernières minutes (le vallium ne faisait plus effet ???) .
Fofana a entretenu l'espoir par un essai volontariste, et trinh-duc a raté, à la dernière minute, de qq cms, un drop salvateur.
de toutes façons, on ne méritait pas.
Les gallois vont nous bouffer tout crus, leur heure de gloire est arrivée.
autres matchs : Pays de Galles - Italie : 24-3 sans forcer
Irlande -Ecosse : 32 -14 : les écossais sont lassants de naiveté. ils ont passé 80 mn a rendre la balle aux irlandais.
Rédigé le 11/03/2012 à 18:58 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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