Bon je serais juge, hein, on me présenterait un mineur accusé de viol avec armes sur mineure de moins de 15 ans, je n’estimerai pas que les 4 mois de préventive que le suspect a effectué suffisent à bien lui faire comprendre l’horreur de son crime.
Et puis aussi, même s’il est jugé récupérable par le corps médical, je ne le mettrais pas dans un internat avec des jeunes filles.
C’est comme mettre un alcoolique repenti vendeur chez un caviste.
Un ex drogué greffier à la conservation des scellés des stups.
Un joueur addictif croupier chez Partouche.
DSK jury des miss France.
Madoff démarcheur au GAN.
Ou notre Président (Loué Soit Son Nom, des fois que Hadopi m’écoute), seul dans le coffre de la banque de France.
Et puis, comme ça, je pourrai dormir.
Honte à ce juge.
Il n’y a rien d’autre à dire ou à faire, puisque, paraît-il, il n’est pas responsable de ses décisions.
Le prochain drame est déjà inscrit. Quelque part, en France, un blaireau pris la main dans le sac, si j’ose dire, d’une agression sexuelle, va être présenté à un juge, remis en liberté, avec alibi de contrôle judiciaire et/ou médical.
Il va repérer sa prochaine victime.
Elle ne le sait pas encore, ni sa famille, mais elle est déjà morte.
Et le juge dort bien.