Il a suffit d’un coup de chaud en 2003 pour que le gouvernement Raffarin invente la notion de « journée de solidarité ».
C’était par solidarité avec les vieux.
Rappelons la notion : tu dis que tu es en congés, tu bosses quand même, et le pognon généré est sensé aller dans les infrastructures pour aider les vieux.
C’est un peu comme la vignette automobile, instaurée en 1956, et qui, années d’embrouilles après années d’embrouilles, n’a jamais fourni de pognon aux vieux.
Donc on nous piqué un jour de congés, OK, on a l’habitude.
Mais attention, Raffarin aurait dû breveter l’idée !
Fillon plagie outrageusement l’idée cette année avec la « journée de solidarité avec les banques ».
A cette différence près que les banques sont plus organisées que les vieux, et qu’on peut compter sur elles pour veiller à obtenir l’argent dégagé.
Mais pourquoi s’arrêter là ?
Ne sommes-nous pas solidaires :
Des jeunes ?
Des chômeurs ?
Des agriculteurs ?
Des hôpitaux ?
De l’Euro ?
De la Sécurité Sociale ?
Des immigrés ?
Des handicapés ?
De l’éducation nationale ?
De la Grèce ?
[… liste non exhaustive…] < … attention cependant : je rappelle aimablement à ceux qui nous gouvernent que nos congés annuels sont limités à environ 25 ou 26 jours par an …