Il y a environ un an, je découvrais Amélie Nothomb, avec une forme de vie ... et la promesse de me refaire un avis ....
Tuer le père est donc son dernier roman, que j'ai dévoré (attention hein : ce n'est pas copieux !)
Qu'en dire de plus que je n'aie déjà dit il y a un an ? (mes commentaires de l'époque restent, à mon avis, grandement valables par tacite reconduction annuelle )
Il ne faudrait pas que notre écrivaine presque nationale, en travaillant la forme plutot que le fond, se transforme en une auteure-tacheronne-anglo-saxonne telle ceux que la mondialisation aseptisée nous vend a longueur d'année.
J'ai pensé aussi à Salieri (ce compositeur qui a toujours voulu faire du Mozart, sans jamais y arriver - excusez le raccourci historique-) .
Pourtant on a une trame, une (vague) intrigue, des personnages intéressants, des lieux pittoresques, mais le côté (voulu) chronologique de l'histoire, ne permet que de les survoler, les laissant dans une curieuse transparence. Même la chute, inattendue, ne rachète pas le tout.
Petit cru donc, à mon avis.
A l'année prochaine !