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février 2011
28/02/2011
27/02/2011
Week-end culturel
Pas loin de là ou j’habite actuellement, il ya un domaine exceptionnel : le château de Kerguéhennec.
Propriété du département du Morbihan depuis 1972, le Domaine de Kerguéhennec s'étend sur les 175 ha. d'un parc sublime, dessiné en 1872 par le paysagiste Denis Bühler (créateur, avec son frère, du parc de la Tête d'or, à LYON et des jardins du Thabor à RENNES) autour d'une cour à l'ordonnance majestueuse, formée par le château et les communs, classés monuments historiques, commandés en 1710 à Olivier Delourme, architecte de l'église Saint Patern à VANNES.
Là ou ça se gâte, en 1986, c’est que le Ministère de la culture et le F. R. A. C. (Fonds Régional d'Art Contemporain) Bretagne, décident de polluer les merveilleuses perspectives du parc d’une vingtaine de bouses « contemporaines », « œuvres » d’artistes « majeurs » travaillant en l’occurrence sur commande de l’état ou du FRAC. (ne riez pas : payés très cher, et avec notre pognon)
C’est ainsi que le visiteur du parc du château bute, au détour d’un chemin, sur un dépôt sauvage de carcasse évoquant une moissonneuse batteuse :
, ou un poteau edf en béton, cassé
ou encore un ponton délabré au milieu d’un étang
etc.
Bref
En ce moment, les bâtiments du château abritent une exposition tout à fait dans la continuation des ces errements vides.
4 peintres :
Tal Coat / Gabriele Chiari / Robert Janitz / Pascal Pesez s’y exposent.
J’ai visité, car la peinture et l’art sont un de mes centres d’intérêts les plus profonds je crois.
Je n’ai vu que l’écho des bouses du dehors.
Il n’y a nulle recherche, nulle trouvaille, nulle démarche, nulle intention, nulle vision, et disons le, nul talent.
Enfin si, il y a du talent pour arriver à exposer des vanités pareilles, et à les enrober du sucre lénifiant et pompeux de discours ésotériques comme j’ai entendu dans la bouche des guides.
Qu’on se le dise, ceci n’est PAS de la peinture, n’est PAS de l’art. C’est du rien.
En cherchant dans l’histoire de Tal Coat, j’ai trouvé cette éloge dithyrambique d’un certain René Gimpel, marchand de Claude Monet et ami de Proust, dans son Journal, après une visite d’atelier dans les années 20.
«Quand je quitte Tal Coat, j’ai l’impression de sortir de chez un nouveau Cézanne ».
Je crois qu’au lieu de sortir de l’atelier, il aurait mieux fallu qu’il rentre dans un cabinet d’ophtalmologie.
Je pense que, hormis René Gimpel, le simple amateur arrivera, dans le montage ci-dessous, (juxtaposition de deux œuvres reconnues majeures de chacun des deux artistes), à reconnaître ou est Paul Cézanne, et ou est Tal Coat.
25/02/2011
24/02/2011
NON la diplomatie française n'est pas morte !
Voyez plutot comment nos diplomates ont agi pour éviter en douceur une crise majeure qui aurait encore estropié l'image de la France :
Candy est sur toutes les affiches. Elle est aussi la star du salon avec des visiteurs qui la prennent en photo sous toutes les coutures. Candy, c'est une Vosgienne et c'est, on le sait, la vache star du salon de l'agriculture. Mais n'est-elle pas finalement une usurpatrice ?
Selon certaines indiscrétions, ce serait le cas.
C’est une autre vache qui aurait d’abord été choisie pour illustrer les affiches du salon. Avec des mensurations parfaites et une plastique de rêve... Seulement voilà : elle s'appelait.... Carla. Assurément un gros défaut aux yeux de l'Elysée.
Et c'est ainsi, au nom du politiquement correct, et grace a l'intervention efficace de nos diplomates, que Candy serait apparue sous les projecteurs.
23/02/2011
Nul n'est prophète en son pays, quoique...
Aujourd'hui, comme tout le monde, je cherche frénétiquement sur le net des informations me permettant d'espérer qu'un tyran fou lybien a enfin été dézingué par son peuple.
Je cherche aussi confirmation du maigre espoir que le-dit peuple ne comptera pas trop de victimes.
Je cherche enfin des indices sur le soutien international à cette rebellion.
Bon si on cherche superficiellement, on trouve surtout les bavouilleries intellectuellement indignées de quelques bobos-pro-dsk (ou pro-aubry pour les plus rebelles) entre grignotage d'un blinis bio et coupette de champagne équitable dans la permanence du XV°. Le tout avec la vision géopolitique d'un concierge d'immeuble du même arrondissement.
Par contre j'ai trouvé un "CHE" ! Un héros qui n'hésite pas à dénoncer le tyran lybien. Qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Qui porte HAUT la voix des droits inaliénables de l'homme, que notre mètre cinquante de proto-dictateur a honteusement étouffée.
Jugez en plutôt, à partir de ces extraits choisis :
“C’est inimaginable que quelqu’un tue ses citoyens (…) C’est inacceptable. Laissez les peuples parler, être libres, décider, imposer leur volonté, il ne faut pas résister face à la volonté des peuples”.
“Comment un dirigeant peut-il faire viser ses citoyens par (…) des mitrailleuses, des chars et des canons ? (…) Je demande aux dirigeants de tous les pays de tenir compte de la volonté de leur peuple, de les écouter, de dialoguer et de les entendre”.
“Pourquoi agir si mal que les gens descendent dans la rue et fassent pression pour demander des réformes?”.
“Mais nous savons bien que toute personne qui ne respecte pas le souhait de son peuple a son destin scellé”.
Mais qui est donc ce héraut vibrant ?
C'est tout simplement Mahmoud Ahmadinejad, le démocrate intransigeant iranien en personne , lors d’un discours prononcé aujourd’hui à la sortie d’un conseil des ministres et retransmis en direct par la télévision d’Etat.
Pincez-moi, je dois être en train de cauchemarder.
J'espère que sur ce coup là, Mr Mahmoud Ahmadinejad fera mentir l'adage, et qu'il sera prophète en son pays !
22/02/2011
21/02/2011
Pour les brêles
Tous les 5 (avant c’était 7) ans, une folie collective s’empare de la France :
la Présidentielle, telle Moïse partageant la mer dans un film de Cecil B DeMille, sépare notre pays en deux moitiés haineuses
Des collègues d’un travail jusque là sans accroc se jettent des insultes à la figure.
Des époux en totale harmonie songent soudain au divorce.
Des fratries se déchirent.
Des associations réunissant des passionnés explosent.
Des bloggeurs plutôt sympa s’invectivent.
Etc ….
J’ai cherché a quoi comparer ce soudain obscurcissement de la raison.
J’ai trouvé qq chose d’approchant, avec la formidable chanson de Jacques Brel, Mathilde, dans laquelle la raison lutte pour ne pas céder à la passion … puis cède…
J’ai juste remplacé « Mathilde » par « la Présidentielle ».
: ) )
Ma mère, voici le temps venu
d’aller prier pour mon salut!
La présidentielle est revenue!
Bougnat, tu peux garder ton vin,
ce soir je boirai mon chagrin,
La présidentielle est revenue!
Toi, la servante, toi, la Maria,
Il vaudrait peut-être mieux changer nos draps!
La présidentielle est revenue!
Mes amis, ne me laissez pas,
ce soir je repars au combat!
Maudite Présidentielle! - puisque te v’là!
Mon coeur, mon coeur
ne t’emballe pas,
fais comme si tu ne savais pas
que La présidentielle est revenue!
Mon coeur arrête de répéter
qu’elle est plus belle qu’avant l’été
La présidentielle qui est revenue!
Mon coeur arrête de brinquebaler
souviens-toi qu’elle t’a déchiré
La présidentielle qui est revenue!
Mes amis ne me laissez pas
non, dites-moi, dites moi qu’il ne faut pas...
Maudite présidentielle! - puisque te v’là...!
Et vous mes mains restez tranquilles!
C’est un chien qui nous revient de la ville...
La présidentielle est revenue!
et vous mes mains ne frappez pas,
tout ça ne vous regarde pas!
La présidentielle est revenue!
Et vous mes mains ne tremblez plus,
souvenez-vous comme je vous pleurais dessus...
La présidentielle est revenue!
Vous mes mains ne vous ouvrez pas,
vous mes bras ne vous tendez pas,
sacrée présidentielle, puisque te v’là!
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Ma mère arrête tes prières,
ton Jacques retourne en enfer,
La présidentielle m’est revenue!
Bougnat! Apporte-nous du vin,
celui des noces et des festins!
La présidentielle m’est revenue!
Toi, la servante, toi la Maria
va tendre mon grand lit de draps!
La présidentielle est revenue!
Amis, ne comptez pas sur moi!
Je crache au ciel encore une fois
Ma belle Présidentielle, puisque te v’là!
Puisque te v’là!
et avec la musique c'est encore mieux :
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