Raisonnons.
Les juges des libertés remettent, selon la police, trop souvent les malfaiteurs présumés en liberté, sous "contrôle judiciaire" .
Du coup, quelques malfrats en profitent pour ne pas réapparaitre a leur procès, et la police doit , DE NOUVEAU, leur courir après, au lieu d'aller traquer d'autres malfrats.
Les juges, eux, rétorquent que ce ne sont pas eux qui font la loi (certes) , qu'ils ne font que l'appliquer (certes), et que personne n'étant devin (certes) un pourcentage inévitable de bandits post-avérés va s'évanouir dans la nature, alors qu'on les tenait.
La police, de son côté, tempête que "si on les écoutait", ça se passerait pas comme ça, etc. ....
Ce n'est pas une bonne chose : la police, un des bras armé de l'exécutif , n'a pas a intervenir dans le judiciaire.
Alors comment sortir du problème ?
il faut que la justice se RE-crédibilise, mais elle-même, toute seule, j’oserai dire en toute indépendance.
Et, pour stopper cet affrontement stérile, à connotation implicite "je prépare les élections de 2012", il suffirait de mettre en action un indicateur très simple.
Chaque fois qu'un juge remet un "malfrat présumé" en liberté, c'est SA décision.
Il doit l'assumer.
Si le malfrat en profite pour disparaitre, ou re-violer une petite vieille, le moins qu'on puisse dire est que le juge n'a pas estimé parfaitement les conséquences de son acte.
Nul n'est devin, on l'a dit plus haut, donc personne, dans l'absolu, ne peut lui en tenir rigueur.
Dans l'absolu c'est vrai, mais dans le relatif ?
Comparons deux juges :
le juge A a remis en liberté 100 prévenus, et 50 en ont reprofité pour faire chier la société, de nouveau.
le juge B a remis en liberté 100 prévenus, et 19 en ont reprofité pour faire chier la société, de nouveau.
le quel des deux est le plus compétent ?
A avec un taux d'erreur de jugement de 50%
ou B avec un taux d'erreur de jugement de 19 %
ce taux est très facilement mesurable, un informaticien doit pouvoir l'établir sans souci, à partir des fichiers déjà renseignés de la justice et de la police.
du coup, en fin d'année, B est nommé juge chef, après entretien hiérarchique, et A est nommé juge des chiens écrasés à Gravier le vaseux, pour 3 ans.
ainsi, A, comme B, comme leurs confrères de la magistrature, seront personnellement intéressés à ne pas FAIRE CHIER LA POLICE en l’envoyant courir 14 fois de suite après le même délinquant.
La police, libérée d’une tâche ingrate et non productive pourra enfin se consacrer à sa vraie mission, de manière plus économique, et le peuple sera content, en payant moins d’impôts pour avoir des services publics plus performants.
Les commentaires récents