Tout d’abord merci à Marat et Athazagora de m’avoir poussé à aller voir le film.
Effectivement, les critiques négatives que j’en avais entendu ne sont pas si fondées que ça.
Bien sûr, ceux qui iront voir un film sur le rugby en ressortiront déçus, voire goguenards.
Les scènes de match sont assez grotesques aux yeux d’un amateur de ce noble sport. Les joueurs sont baraqués comme des cadets anorexiques etc etc …
En fait peu importe. J’ai bien retrouvé la sensibilité « Eastwoodienne » sur les grands sentiments, les grandes causes, les grands moments de l’histoire. Et c’est un grand moment de l’histoire qui nous est conté. Pas forcément décrit, plutôt conté, idéalisé, adouci, embelli.
Mais dans l’esprit, c’est exactement le substantifique moelle de ce qui s’est passé.
Morgan Freeman est habité par le rôle, il est parfait. Au point que dans le générique de fin, qui mêle habilement les images de Mandela (le vrai) et de Freeman, on a des moments de doute. La dernière fois que j’avais eu cette sensation c’est avec Ben Kingsley dans Gandhi.
Enfin si cette exaltation ressentie peut amener des jeunes à découvrir un sport qui véhicule, in fine, les mêmes nobles idées, je serai ravi.
A voir, et a goûter sans modération, il faut se laisser emporte par ses sentiments et pas par la raison.
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