Un de mes chefs se situe "loin" de mon bureau.
Nos rapports sont surtout téléphoniques et/ou informatiques.
Il ne connait pas mon boulot, c'est un incompétent, il a des complexes de chef, il ordonne des trucs absurdes et s'offusque quand on lui dit que c'est bête (même si on y met les formes).
Bref, c'est un chef, dans toute l'acception idiote du terme, et je suis son subordonné, dans toute l'acception francetélécomesque du terme.
Puisque de toutes façons il s'offusque, autant y aller franco, donc ce matin j'en ai eu marre et je lui ai expliqué, quelques décibels à l'appui, que je souhaitais qu'il arrête un peu de parler pour ne rien dire, et qu'il écoute un peu plus.
Bien sûr il a battu en retraite en bon ordre, car les consignes actuelles sont de ne pas heurter le bas-peuple, des fois qu'ils veuillent imiter les collègues de FT...
Pauvre naze. Il se vengera en amputant ma prime annuelle, je suppose, d'un montant censé représenter les dommages et intérets que son ego aura subi, par le vecteur de ses oreilles.
Il l'a déjà fait, il adore ça.
Un collègue, témoin de l'algarade, me dit quelques heures plus tard que grâce à ça j'ai gagné un peu de liberté.
J'en conviens, je conviens donc aussi que la liberté a un prix (celui de l'amputation de ma rémunération).
Donc, les capitalistes sont arrivés à nous vendre même notre liberté.
Ils sont forts quand même !!!
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