6 pieds sous terre (en anglais 6 feet under) est le titre d’une remarquable série américaine retraçant … quoi ?
Difficile à décrire, on voit évoluer des personnages, en assez petit nombre, autour d’un noyau central, celui de la famille Fisher, dont le patriarche décède en début de série.
L’entreprise familiale est une entreprise de pompes funèbres. Chaque épisode commence par une mort … un mort dont il va falloir s’occuper.
Mais une fois dit ça, on n’a rien dit. L’intérêt est ailleurs.
Les différents personnages évoluent psychologiquement de manière remarquablement fine, au travers des aléas de la vie, et, bien sûr, de la mort, jamais loin. Nate Fisher, le personnage central, nous montre avec une fantastique humanité la fragilité, et la force, d’un esprit sain ballotté par les évènements de la vie. Chaque membre de la famille vit, se construit une histoire complexe et personnelle, mais retombe toujours au sein du cercle familial, soudé de manière presque invisible, mais puissante, ultime rempart contre l’oppressante, hypocrite et traumatisante vie anglosaxonne.
Le acteurs sont absolument géniaux, car, s’il est finalement assez facile de jouer des rôles « extrêmes » de tueur psychopathe ou d’excentriques super héros, la teinte plus pastel des sentiments décrits demande une grande maîtrise, un jeu millimétré dont ils s’acquittent parfaitement. On se régale d’une telle maitrise.
Un bijou d’horlogerie sociologique, de l’orfèvrerie psychologique, cette série frôle la perfection.
Vous avez compris ? Je suis fan !!!
Pour en savoir plus :
http://www.sixfeetunder-france.com/presentation/index.php
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