A tout seigneur tout honneur, l'Irlande mérite son titre, et mérite même son grand chelem. C'est une équipe solide, avec une défense redoutablement bien en place, et des individualités aux postes clés capables de faire la différence. Je tiens juste a dire que leur seconde ligne me semble être bien trop agressive par rapport a l'esprit du rugby, mais de nos jours ceci veut il encore dire quelque chose ?
L’Angleterre ensuite, fidèle a ses traditions de tricheries et d’antijeu, a montré que la recette marchait encore, pourvu que l’on aligne 15 bourrins sur vitaminés (pour ne pas dire autre chose), sans aucune imagination, mais a qui on a fait répéter, répéter, et répéter encore des combinaisons de « french flair » en vidéo, jusqu'à ce qu’ils ahanent leur récitation sur le terrain. J’attends avec impatience qu’une équipe aussi physique qu’eux mais jouant au rugby (type blacks), leur donne les 60 points qu’ils méritent.
La France ensuite. Ne nous cachons rien nous sommes au creux de la vague. Capables de faire cocorico (a tort) contre l’Italie, d’être en état de grâce contre Galles, et de sombrer contre l’Angleterre, tout le résumé est là. Lièvremont aura bien du mal à faire une vraie équipe en mélangeant les anciens et les modernes, je suis très pessimiste. On subira encore longtemps ce mal français teinté d’irrégularité, de hauts et de bas…
Le pays de Galles ensuite. Présenté comme l’ogre en début de tournoi , il a bien déçu. Montrant qu’une opposition résolue peut le museler, malgré ses individualités, et dans ce cas, quand la machine se dérègle, on a vu un autre visage fait de tricheries et d’agaceries. Impression plus que mitigée.
L’Ecosse ou les perdants magnifiques. Cette équipe d’écosse se pose de plus en plus en gardienne de la vraie tradition rugbystique. Des joueurs qui ont envie de jouer, qui ne ferment jamais le jeu, qui amènent sur le terrain du PLAISIR. Je les trouve vraiment magnifiques. Le fat qu’ils perdent face au pragmatisme professionnel n’est pas une honte. Bien au contraire. Allez l’écosse, je suis pas loin d’en devenir un supporteur inconditionnel.
L’Italie progresse, encore et toujours, et même si sa cuiller de bois est dure elle est méritée, mais en RELATIF seulement, car on a vu une équipe qui a appris beaucoup de choses. Des failles existent, et les 5 autres roublards ont su parfaitement les exploiter. Mais ces failles se réduisent . Prometteur .
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