Il avait battu à mort sa chienne: 13 mois de prison ferme Un Lorrain de 48 ans, qui avait battu à mort une chienne en juin 2006, a été condamné à 13 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Metz, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Le tribunal a en outre définitivement interdit au prévenu de détenir un animal domestique et l'a condamné à verser 1.500 euros de dommages et intérêts à la Société protectrice des animaux (SPA) de Paris, qui s'était portée partie civile. A l'audience, Gilles Viardot, qui a comparu lundi sans avocat pour sévices graves et acte de cruauté envers un animal domestique, a argué qu'il avait agi sous l'emprise de la boisson. Alors qu'il rentrait d'une fête arrosée, il avait écrasé Xsana, la chienne (âgée d'un an) de sa compagne, en faisant marche arrière pour rentrer sa voiture dans son garage, dans un village de la banlieue messine. Il avait ensuite achevé l'animal grièvement blessé à coups de planche. "Je regrette de l'avoir achevée. C'était sous l'emprise de l'alcool, je n'ai pas réfléchi", a-t-il plaidé pour sa défense devant le tribunal siégeant en juge unique. Des témoins ont déclaré avoir vu le prévenu tabasser la chienne, ajoutant que celle-ci hurlait à la mort. Aucun n'a cependant pu corroborer que l'animal était préalablement passé sous les roues de la voiture de son maître. Pour la SPA, Me Serge Ciaramella, a évoqué des "faits ignobles, symptomatiques des violences infligées par certaines personnes aux animaux". Le procureur Jean-Marc Dannenberger n'avait requis qu'un mois de prison avec sursis et demandé le dédommagement de la partie civile. En février 2005, un homme de 72 ans, condamné en première instance à un an de prison ferme pour l'empoisonnement de plus de 140 animaux en Corrèze, s'était pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Tulle, quelques heures avant de comparaître devant la cour d'appel de Limoges. En octobre 2004, un jeune homme de 18 ans, qui avait mis le feu à une chienne aspergée d'essence par des jeunes mineurs, avait été condamné à un an ferme par le tribunal correctionnel d'Avignon. En janvier de la même année, un homme de 38 ans, qui avait passé son caniche à la machine à laver et jeté son cadavre dans un sac-poubelle, s'était vu infliger quatre mois de prison par le tribunal de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ©AFP
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